top of page
Photo du rédacteurGwenn Houédry

Miser sur soi d'abord | Une Règle cosmique

Dernière mise à jour : 31 oct.



Règle cosmique


Il existe un phénomène étrange sur terre, qui est que nous devons nous aider d'abord pour être aidés ensuite.


Nous manquons d'amour, de présence, d'écoute. Nous avons besoin de l'énergie de l'unité et elle nous manque cruellement. Nous pourrions attendre qu'elle nous soit donnée inconditionnellement. Il est dit cependant que l'expérience ici-bas ne consiste pas à recevoir de façon inconditionnelle l'amour et la présence. Sinon cela se saurait. Et sinon autant rester là-haut. L'expérience qui est proposée ici-bas est donc un peu plus tortueuse... et on peut ne pas l'apprécier !


Sur terre, dans la densité, il nous est demander d'actionner d'abord l'énergie. De miser sur soi. D'initier la demande, le pas. De se donner d'abord avant de demander à l'extérieur.


Or cela vient en contradiction avec la posture de nombreux d'entre nous, souvent hypersensibles qui, ayant longtemps été confrontés au manque, d'amour, de présence, espèrent et veulent recevoir ce qui semblent un dû, un minimum. Légitimement.


Or ça ne marche pas comme ça.


La folie de l'expérience ici-bas, c'est que rien n'est dû.


La folie de l'expérience ici-bas, c'est que si on ne mise pas sur soi, si on n'affirme pas ce que l'on veut, ce que l'on choisit, ce que l'on décide, si on ne s'ancre pas dans Je suis avant toute chose, et même avant l'amour, il ne se passera rien. Bien au contraire, nous risquons de morfler et de nous diluer.


C'est ce qui nous est demandé. Investis sur toi et le ciel t'aidera. A contrario, demander au ciel de nous aider avant de nous aider nous-même ne marche pas. A combien te détermines-tu à obtenir ce que tu veux ? Quelle énergie es-tu prêt à mettre là ?


On sent ici combien ça parle de Je suis, avant même la reliance avec l'univers.


Si je ne veux pas miser sur moi parce que je voudrais que le bonheur, l'écoute, la présence, l'unité, me soient donnés comme un dû, puisqu'il y a eu tellement de manque, je ne suis pas sur la bonne planète. Pour l'instant, la règle n'est pas en ce sens. Peut-être bientôt. Mais pour l'instant, je dois d'abord miser sur moi. Je suis d'abord.


La pression sur la vie


Cela peut paraitre profondément injuste. Mais la vie n'est pas inique. Elle est prête à tout nous donner. Il nous sera donné dès que nous aurons fait le premier pas. Et de plus en plus. Mais, si nous prenons la stratégie inverse, alors tout exigence, toute pression énergétique sur la vie, sur l'univers ou sur les autres, nous reviendra dans la gueule. Ce que nous voulons obtenir pour combler notre manque, ce que nous demandons aux autres ou à l'univers, ne nous sera pas donné tant que nous ne faisons pas le 1er pas pour nous nourrir et nous guérir.


Dur dur.


Solidarité et inopérance

Longtemps une part en moi a résisté à miser sur moi. Pendant mes 18 ans d'insomnie, déjà ! Puis quand j'ai commencé à miser sur moi, une part en moi a voulu enlever aux autres la responsabilité de se choisir. Elle s'est sentie solidaire. Elle a donné. Et elle s'est fatiguée. C'était d'autant plus irrésistible que ceux qui ne veulent pas miser sur eux sont ceux qui me ressemblent, mes frères et mes soeurs d'âme si on peut dire. Ceux dont l'Être est palpitant depuis toujours, la sensibilité pleine, mais qui refusent l'incarnation, la densité. Le refus de Je suis. Et demandent justice.


Le dégoût de Je suis

Et on peut le comprendre. Car Je suis est joué de façon bien dégradante et moche quand on regarde l'extérieur. Alors une part en nous se refuse à investir cette règle de Soi d'abord. Elle refuse l'énergie de la terre, elle refuse l'ancrage. Elle refuse la matérialité, pas au sens financier, mais au sens de densité. Elle ne veut pas jouer avec la densité. Elle déteste la règle, en fait.


Qui a inventé cette règle à la con ?


Nous. C'est peut-être un jeu de con, mais nous l'avons choisi, et à l'échelle de notre âme, ça paraît tout à fait correct. Le jeu sert à l'évolution, il passe par des expériences, et par des choix qui sont faits, pour son propre bénéfice (Je suis), ou pour celui des autres (l'hypersensible).


L'amour après Je suis

L'amour vient après Je suis. D'ailleurs si on suit l'énergie dans le corps, le cœur vient après le plexus ( l'énergie partant d'en bas). C'est une règle cosmique des plus essentielles, ou plutôt une règle terrienne. Et comme tout petite hypersensible, j'ai privilégié l'amour d'abord pendant 30 ans et Je suis éventuellement, peut-être après, donc peu. Mais ça ne marche pas. Nous nous diluons.


Alors évidemment, si je ne suis pas contente de la règle, je peux quitter le jeu. Ou perdre. Sans me plaindre. J'ai longtemps fait le choix de perdre car je n'étais pas satisfaite de la règle. Mais contente ou pas, la règle est là, attendant d'être utilisée.


Consolation

Maintenant, la consolation que l'on peut y trouver, c'est que quand nous actionnons Je suis après avoir été tant dans l'amour à tout prix (la transparence, la sincérité, la solidarité, etc) et après nous être grillés avec la densité qui ne nous le rend pas, tout ce qui nous a manqué nous est rendu. Mais après avoir misé sur Je suis. Parce qu'il ne manque que ça, miser sur soi.


Pour d'autres, ceux qui sont restés dans la protection de Je suis, ceux qui ont éteint l'énergie pour sécuriser, valoriser, artificiellement, parfois fermer le cœur, Je suis n'ouvrira pas les portes de l'abondance vibratoire. Car c'est le cœur, la vulnérabilité qu'il va falloir conquérir. Après de longues années de fermeture, c'est un process tout aussi sollicitant, et laborieux. Car l'ego résiste. Car l'énergie n'est plus active. Il faut la réactiver. La réactiver passe par la vulnérabilité. Le mental bloque la vulnérabilité. Il est terrorisé.



Observer le discours intérieur


On peut se poser avec ça en soi : quel est mon discours intérieur ? Y a-t-il une part en moi qui demande un dû et refuse de miser ? Y a-t-il une part en moi qui veut d'abord obtenir de l'extérieur avant d'investir ?


Observer comment nous demandons à la vie, à l'extérieur de compenser notre manque, au lieu de décider de prendre la responsabilité de la guérison du manque...

Et c'est parfait. L'observation suffit.

Car l'observation dissout l'énergie.


Et puis la question : sommes-nous prêt à jouer avec la règle ? Acceptons-nous de jouer ici sur terre avec les règles, même si elles paraissent injustes ?


Car la justice ne vient que par la propre reconnaissance du soi. Rien de l'extérieur.

Tout de l'intérieur. C'est Je suis.

댓글


bottom of page