Espace de questions / réponses

​Ici, je te donne des exemples de réponses, vois si c'est le type de réponses que tu recherches. ​

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Est-ce important d'avoir une meilleure amie ? J'ai envie de ne pas être attachée à ma meilleure amie mais je me sens parfois en dépendance. 

 

Ta question est une question essentielle dans notre existence : comment ne pas être en dépendance ? Comment être libre, non attaché, et comment le dire ? Tu peux déjà être certaine que ta volonté de ne pas être attachée est juste. Car nous avons besoin d'être libre. Ne pas être attaché ne veut pas dire être détaché ou indifférent. Au contraire. Mais c'est être libre de pouvoir ne pas se forcer, de ne pas subir une situation, un moment... parce qu'il le faudrait. Nous ne devons rien aux autres. Nous pouvons décider d'être présent quand ils ont besoin, mais nous pouvons avoir nos limites et ne pas toujours pouvoir le faire. Ce qui compte est de pouvoir le dire clairement, car le manque de clarté est la pire chose que l'on puisse faire à quelqu'un, surtout s'il est sensible. 

 

Nous sommes en besoin de lien, quand on est ado, et souvent adulte aussi. Nous manquons de lien, et pourtant quand on vit le lien à l'autre, soirée, groupe, relation amicale, relation familiale, on n'en ressent pas toujours une pleine satisfaction. C'est parce que notre société est beaucoup baséesur du lien superficiel. En gérant en priorité l'image que nous renvoyons de nous-mêmes, en essayant d'être fort, d'avoir l'air confiant, ou cool, nous perdons une forme d'authenticité, de vulnérabilité, de spontanéité aussi qui ne permet pas au lien d'être entier. Nous sommes souvent dans une sorte de pilotage automatique qui peut manquer de grâce, de spontanéité, de sincérité, de douceur aussi... surtout quand nous nous sentons fragiles. Sensibles. 

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Il est de notre ressort du créer un lien qui nous ressemble et qui nous nourrisse. Certaines personnes peuvent rester dans la superficialité pendant une partie de leur vie, d'autres ne la supporteront pas dès l'adolescence. Voir même dès l'enfance. Parfois, nous pouvons tolérer voire même apprécier le lien dans la superficialité, si nous sommes nourris par un lien plus profond, plus vulnérable avec quelques personnes. Quoi qu'il se passe, il est de notre responsabilité d'ârrêter, même si ça fait peur, ou en tout cas de limiter les liens qui ne nous nourissent pas, car la vie est ainsi faite que c'est à nous de faire le premier pas pour que autre chose de mieux vienne à nous. Si vous voulons jouer la sécurité d'abord, c'est à dire maintenir un lien qui ne nous convient pas en espérant en avoir un autre qui vienne en même temps, ça ne marchera pas. Nous devons prendre notre responsabilité et faire confiance à la vie.

Chaque fois que l'on se respecte, la vie nous le rend. Nous rencontrons une personne, plusieurs, quelques temps après, avec qui la fluidité est meilleure. Ce la n'empêche pas la peur. Mais c'est un pari sur soi et sur la vie. 

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Comment dire à une amie que j'aimerais passer moins de temps avec elle ? ​​

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Il est essentiel de dire les choses de façon claire et en même temps, en tournant totalement les choses vers soi. Cela passe par ce qu'on appelle la "Communication non Violente", c'est à dire expliquer à quelqu'un ce que l'on vit ou ressent, expliquer son besoin, et proposer une autre façon de fonctionner.

La question n'est pas l'autre, la question n'est jamais tu es trop si, tu es trop ça. Tout est relatif, tout est variable, tout dépend des personnes. La seule chose certaine, c'est que nous sommes uniques et que nous avons des besoins uniques. La question est donc uniquement soi : ce que je ressens, ce dont j'ai besoin, et ma demande.

Par exemple, je me sens saturée/stressée quand on se voit trop, j'ai besoin que l'on se voit de façon moins systématique, ou j'ai besoin que nous fassions une pause pour ne plus ressentir cette saturation. 

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Nous ne pourrons pas empêcher l'autre de le prendre personnellement, peut être, mais nous ne pouvons pas faire mieux que ça : dire ce que l'on vit, ce que l'on ressent, expliquer son besoin et respecter ce besoin. 

C'est le meilleur cadeau que l'on puisse faire à notre interlocuteur : respecter notre besoin et le prendre en main, faire en sorte qu'il soit nourri. Car alors nous n'accumulons pas de "mauvais moments" et de "stock" d'agacement ou de contrariété qui ressortiront un jour ou l'autre, et qui pour le coup, là, pourront être violents et injustes. Il vaut mieux se respecter dès que l'on en sent la nécessité. De plus, il faut savoir qu'une personne sensible ressent ce qui est dégagé par les autres personnes, et dégager quelque chose sans le dire, et extrêmement pénible pour un ami.

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 Chaque fois que l'on se respecte et que l'on fait une demande claire et juste à l'autre, la relation s'apaise et devient plus juste.... même si l'autre le prend mal ! 

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